Forum
Se sentir libre de partager....
Vous n'êtes pas identifié(e).
- Contributions : Récentes | Sans réponse
Pages : 1
#1 01-05-2007 09:58:23
Qu'on est bien à la maison
Le petit monde de la musique sous licence libre est de plus en plus connu et c'est tant mieux.
Si l'on en juge par la fréquentation des sites, l'augmentation exponentielle des albums édités, peut-on pour autant que se féliciter de ce "début de succès" ?
Loin ici l'idée de détenir la vérité ou vouloir donner des leçons mais plutôt une vision.
Et force est de constater qu'avec la "popularisation" du concept, de plus en plus de gens pas forcément bien intentionnés se penchent sur le sujet en confondant tout et surtout les utililisateurs, adhérents et simples visiteurs.
Et même certains convaincus de la première heure se laissent berner. en témoigne bnflower en ce moment, prêt à inciter les artistes édités sur le site à "donner" leur travail à des publicitaires voyant là un moyen d'obtenir les musiques non plus à moindre côut mais à zero coût en contrepartie d'une hypotétique visibilité qui n'amènera rien de toute façon (rêvons pas, c'est pas Levy's et Coca qui vont venir ici !).
Et le pire est que ça marche !
La question qu'il faut se poser est pourquoi il me semble.
Sans avoir fait d'enquête, ou de sondage, quelques remarques, bien souvent déjà relevées (pour pas dire toutes) sont à regrouper :
- Une grande majorité d'artistes ne sont sur les sites d'édition que pour avoir une visibilité et ont peut-être eu des espérances disproportionnées (et j'en faisais le 1er parti)
- Une grande majorité des visiteurs ne connaissent même pas le concept de la musique libre et ne voit là qu'un réservoir où il est possible de prendre ce que l'on veut gratos... et rien de plus.
- Les éditeurs eux-même, tout en l'espérant, ne prévoyaient peut-être pas une popularité si exponentielle et certains sont maintenant confrontés à des problèmes économiques pour pouvoir continuer à héberger tout ce petit monde
Tout celà laisse à penser que les dérives n'en sont qu'à leur début et qu'il va être urgent de trouver des solutions (RSR en est une !) afin d'informer (pour pas dire éduquer) tout ce petit monde et faire comprendre que artiste sous licence libre n'est pas synonime de couillon que l'on peut spollier bêtement, que le terme "licence libre" n'a pas à être galvaudé comme on a l'habitude de faire avec tous les termes touchant directement à l'âme (et la présidentielle en est un excellent exemple).
Bref, il est urgent de faire comprendre que "libre ne veut pas dire gratuit" et que l'on ne peut faire ce que l'on veut avec la créativité ou bientôt celui qui découvrira le gêne qui en est responsable s'attribuera les droits de tous ceux qui créent (bon ok en voyant vraiment loin !)
Quelles solutions ?
Hors ligne
#2 01-05-2007 12:09:26
- theesound
- Team RSR
- Inscription : 01-01-1970
- Messages : 3 062
Re : Qu'on est bien à la maison
Vaste débat qu'est celui là Laurent, il revient souvent entre nous, et pour bn Flower, on a mis les distances du moment qu'ils ont créé la nouvelle version, on a vu venir le truc de loin 
La musique est un cri qui vient de l'intérieur...(BL)
Hors ligne
#3 01-05-2007 12:29:49
Re : Qu'on est bien à la maison
ça ferait un bon édito pour RSR Sinon et bien ce n'est pas encore fini le temps où l'on devra expliquer que libre n'est pas égal à gratuit, il y a ceux qui le comprennent pas et surtout ceux qui ne veulent pas le comprendre parce que ça les arrange bien. En fait l'argent n'est pas le fond du problème mais c'est plutôt le respect qui est à revoir. Je pense que les acteurs de cette scène, tout comme tu l'a très bien stipulé, ne sont absolument pas respecté par les visiteurs/téléchargeurs. Le respect qui est pourtant la base commune à toute vie en communauté est entièrement bafoué à cause, comme tu le dis, de plusieurs personnes du milieu du libre qui ne voient là qu'un moyen de se faire du fric sur le dos des autres. De plus en plus nous observons des sites de confiance pencher vers une commercialisation des produits qu'ils représentent, que ce soit sous forme de publicités, de vente avec profits exagérés ou encore d'arrangement avec des plateformes de vente pour avoir de la visibilité. Le problème vient aussi des acteurs du mouvement qui laissent faire pour ceux qui sont conscient de celà et, pour les autres, qui n'ont qu'une seule envie (et surtout espoir, ils peuvent toujours rêver) c'est d'être signé sur un label important pour toucher des sous. Le manque de respect donc envers les artistes honnête de cette scène mais aussi un manque de respect envers soi lorsque l'on est prêt à vendre son âme pour une labelisation maléfique.
Personnellement je pense que tout celà va, dans un futur plus ou moins long, se réguler et deux mouvement émergeront ; l'un composé de ceux qui, comme à la starac tentent leur chance dans le bizness et les autres, plus sincère dans leurs démarches, qui créeront une alternative minoritaire qui, comme toutes les minorités, tentera de garder la tête au dessus de l'eau pour ne pas se noyer. J'aimerai bien dire qu'il est temps de prendre une décision et de choisir son camp mais je crois que c'est déjà fait et l'on découvre qui est qui au fil des jours.
Hors ligne
#4 01-05-2007 13:44:27
Re : Qu'on est bien à la maison
Que ce débat revienne régulièrement entre nous, certe, je n'ai rien découvert dont vous n'ayiez déjà débattu bien avant mon arrivée (ou quel prétentieux serai-je !).
Hackrow a bien raison, le respect (y compris de soi même) est bien la fondation de tout celà. Malheureusement, depuis quand peut-on compter sur le respect face à l'envie, aux enjeux (que certains espèrent y trouver) surtout lorsqu'ils peuvent devenir financiers.
Il est acquis que pour partie on voit apparaitre une "staraccadémisation" du libre car bizarrement, certains artistes ont tendance à reproduire ce qui se passe dans les médias traditionnels.
Je dis "bizarrement car au delà de toute considération sur la valeur artistique, j'ai pu constater toutefois sur les sites où il est possible de mesurer la popularité que justement, les artistes les plus appréciés sont souvent à mille lieux de ce que l'on nous jette en pature dans les médias classiques.
A ces artistes "staraccadémisés" (sans vouloir être péjoratif), je leur souhaite réellement d'avoir pris cette direction par goût et non par calcul auquel cas ils pourraient s'avérer être mauvais sauf à espérer être remarqués par une "major"... et encore !
Quand à devoir choisir son camp, oui certainement... en espérant ne pas avoir à perdre l'ouverture d'esprits pour ne pas passer pour un opportuniste, ne pas avoir à devenir obtue et enfermé dans une ligne "dure" pour mieux s'affirmer, en espérant ne jamais oublier que le principal objectif, dans tout ça, c'est la musique et donc ne pas s'attaquer aux artistes pour leurs actions mais plutôt aux instruments qui pourraient les manipuler car la tentation sera aisée.
Les licences de libre diffusion, pour tous ceux qui souhaitent une professionnalisation, ne sont la plupart du temps perçues que comme un tremplin et ce n'est pas prêt de changer (à mon avis du moins).
L'avenir du concept se trouve peut-être plutôt du côté des "semi-professionnels" et des amateurs ne comptant pas sur la musique pour vivre justement.
Mais il me semble qu'il est temps d'amener à tous ceux-là des alternatives concrètes afin de leur montrer que tout ça, ce n'est pas seulement que pour la toile et développer une possibilité d'expression plus large.
Alors dire celà ici alors que RSR est justement une des assos les plus actives peut paraître un non sens... reste que comme il a été justement déjà dit, faire connaitre RSR est peut-être justement le meilleur moyen de faire partager cette vision et donner l'envie à d'autres de reproduire le concept. Et de le faire se développer. Et ça marche, je m'en aperçois régulièrement à force d'en parler, le concept plait.
Hors ligne
#5 01-05-2007 15:21:23
Re : Qu'on est bien à la maison
Le dernière remarque qu'on m'a faite, au sujet des licences libres, c'est que clause nc ou pas, y'avait toujours la possibilité qu'un gus au Japon reprenne mes morceaux pour se faire du blé avec sans que j'en sache jamais rien...
je dirais: c'est pas exclu.
je dirais: c'est pas vraiment un problème.
dans le sens où si le truc devient un super-tube Japonnais, ça aurait plutôt tendance à me faire délirer.
alors le coup du "j'utilise des LLD parce qu'avec un peu de chance, c'est le chemin de la gloire (on pourra alors oublier les LLD)", et bien c'est effectivement une idée, heu... classique, on va dire.
Ensuite, y'a effectivement tout ces gens qui se disent quelque chose qui ressemble à : "cool ! de la zic gratuite"
J'imagine que chacun a plus ou moins ses raisons.
Quoi qu'il en soit, après y avoir réfléchi avec les neurones qui me restent, j'en suis venu à idée du genre: les gens font bien ce qu'ils veulent.
...
J'ai viré ma zic de Jamendo à cause de la pub.
'Suis en train de me demander pour BnFlower...
Effectivement, ça se "partenarise" grave dans les parages...
Bah... y'a toujours RSR 
dead ?
Hors ligne
#6 07-05-2007 11:15:24
Re : Qu'on est bien à la maison
http://incaudavenenum.label.free.fr/dow … sme2.0.mp3
le son et les paroles sont sympa
Il m'est odieux de suivre autant que de guider. (Nietzsche)
The lady in the radiator - ERMC
Hors ligne
Pages : 1