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#1 22-09-2007 09:17:52
- theesound
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On nous aurait menti à l'insus de notre plein grés ?
Aprés lecture sur Dogmazine d'un article intéressant, je me suis rendu sur le blog dont été tiré l'article, Le blog de Philippe Aigrain http://paigrain.debatpublic.net/ , qui nous explique par la simple lecture des chiffres comment l'industrie du disque, les manipule. Je retranscrits l'article ici car il est en CC, alors ne nous en privons pas surtout :
" CHERCHEZ L'ERREUR ...
Dans la longue série des annonces de chiffres accompagnées d’appels à frapper plus fort les partageurs de fichiers, le SNEP annonce un effondrement de 17% des ventes de disques (en CA) au 1er semestre 2007. Le même document vous apprend que les ventes de disques au détail n’ont baissé que de 8%. Ne croyez pas que c’est que les marges des détaillants se redressent, c’est tout simplement que le premier chiffre n’intègre que les ventes des majors membres du SNEP. Pourquoi ces ventes baissent-elles bien plus vite ? Cherchez plus bas : les majors n’ont commercialisé que 631 albums pendant ce premier semestre, soit un rythme annuel de 1262 à comparer aux 1611 de 2005 et 3200 de 2003.
Voilà donc des acteurs industriels qui annoncent avoir réduit de près d’un facteur 3 en 4 ans leur offre tout en perdant dans la même période 40% de leur chiffre d’affaires. Des esprits mal tournés pourraient souligner que leur chiffre d’affaires par album est passé de 0,31 M€ à 0,41 M€ en 4 ans. Rishab Ghosh a expliqué dans un article essentiel, que la valeur des créations réside dans l’existence de chaque oeuvre, alors que la valeur d’une copie supplémentaire d’information est nulle. Voilà donc quelques acteurs qui fournissent à la société une valeur (culturelle) réduite de plus de 60% mais compensent sur le plan de la capture de valeur économique par la concentration accrue de la promotion sur chaque titre.
N’en déduisons pas que la production d’enregistrements musicaux n’est pas en crise : elle a bel et bien besoin de nouveaux mécanismes de financement, notamment par les mécanismes de mutualisation entre auditeurs et offre musicale. Mais l’un des plus graves problèmes auxquels l’industrie musicale fait face, c’est l’existence en son sein de modèles commerciaux prédateurs qui préférent entraîner dans leur chute les autres acteurs plutôt que d’affronter le monde de la diversité. "
ARfff on fait dire ce que l'on veut aux chiffres, en plus celà ne m'étonne pas le moindre du monde, pourquoi ?
La musique est un cri qui vient de l'intérieur...(BL)
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#2 22-09-2007 11:14:09
- Atomic cat
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Re : On nous aurait menti à l'insus de notre plein grés ?
interessant.....:roll:
mon site : www.atomic-cat.fr
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#3 23-09-2007 13:01:55
Re : On nous aurait menti à l'insus de notre plein grés ?
Marant, je ne suis même pas étonné. De là à dire que ces chiffres n'ont absolument pas été la cause mais juste un alibi fourni pour justifier l'apauvrissement de leur offre en virant les artistes ne leur rapportant pas assez, effectuer les licenciements en se réorganisant pour limiter les coûts qu'ils s'accordaient auparavant en menant un train de vie...
Enfin, comme toujours, ceux qui en auront fait les frais n'en auraons même pas profité.
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